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Parures et bijoux des musées nationaux de Malmaison et du palais de Compiègne

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Raymond Templier

Bijoutier-joaillier
1891 – 1968
Actif : Paris, 1912-1960

Broche-insigne

 

Île-d’Aix, musée napoléonien de l’île d’Aix, déposé à Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau
M.G.A.1593



1935



Platine ; diamant ; onyx
H. 55 ; L. 118 mm

 

État de conservation

Bon état de conservation.

 

Poinçons

Un poinçon de garantie :
? tête d’aigle sur le dos de la broche, sur la plaque de renfort, en haut à gauche
Inscription incisée sous le poinçon : « Raymond Templier »

 

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Historique

Broche commandée au bijoutier joaillier Raymond Templier par la baronne Gourgaud (1886-1959) en 1935, et qu’elle porta régulièrement. C’est le seul des bijoux de la baronne qui soit entré dans les collections du musée napoléonien de l’île d’Aix. Elle a exigé dans son testament que la broche soit exposée dans une vitrine et jamais vendue.

 

Don de la baronne Gourgaud, entré à l’Île-d’Aix, musée napoléonien de l’île d’Aix, déposé à Rueil-Malmaison, musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau en 1959.

 

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Description

Cette large broche est constituée d’un demi-disque en onyx doublé de platine et d’une aigle aux ailes déployées pavée de diamants. À la partie médiane est riveté en relief le profil d’une tête d’aigle surmontant un large « N ». Au dos de la broche est inscrit : « don de madame la baronne gourgaud au musée gourgaud île d’aix france ». Une longue aiguille retenue par une petite molette traverse la broche en largeur.

 

Commentaire

Pièce unique, cette broche à la gloire de Napoléon a appartenu à la baronne Gourgaud, née Eva Gebhard (1886-1959), une richissime Américaine qui rassembla une collection d’objets, de meubles et de tableaux ayant trait à Napoléon I^er : selon les archives, le 29 janvier 1935, Templier remet à la baronne « une broche platine Aigle avec lettre N, onyx et brillants » (Mouillefarine, Ristelhueber 2005, p. 245).
Des autres bijoux de la baronne commandés aux plus grands joailliers parisiens, il ne reste plus trace. Seules subsistent dans les dossiers du musée de l’île d’Aix des photographies et des factures, dont celles de colliers et de sautoirs de perles que la baronne semblait affectionner.

 

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Bibliographie

Laurence MOUILLEFARINE, Véronique RISTELHUEBER, Raymond Templier : le bijou moderne. Paris : Norma, 2005, p. 245.

 

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Ensemble associé

Broches

 

Index

Matière : Platine, Diamant, Onyx

Sujet iconographique : Initiale, Aigle sans attributs

Période : 2e quart du XXe siècle

 

 

Claudette Joannis
© Réunion des musées nationaux – 2010

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