Les catalogues raisonnés
Compiègne, musée national du palais de Compiègne
C.69.388.a et C.69.388.b
Afrique du Nord ?
XIXe siècle
Métal doré
H. 40 (boucle doreille) ; Long. 440 (collier) mm
Bon état de conservation, la seconde boucle doreille a disparu
A appartenu à la chanteuse lyrique Hortense Schneider (1833-1920).
Don de lOrphelinat des arts, entré au musée national du palais de Compiègne en 1969.
Ce collier-plastron, en forme, est composé de deux rangs de pièces dune monnaie orientale (piastres ?) portant au recto et au verso des caractères arabes (?). Le rang
extérieur en compte seize et le rang intérieur dix-sept, reliées par des chaînettes. Fermoir à cliquet dans une piécette.
La boucle doreille est constituée de quatre piastres
disposées en losange et reliées par des chaînettes ; au dos, attache à litalienne soudée.
Ce bijou est dinspiration arabe. Dans sonVoyage en Orient (1859-1861),Gustave Flaubert évoque les femmes égyptiennes dont les colliers et ceintures sont ornés de piastres et de pierres de couleur. Après 1867, Hortense Schneider fit un séjour en Égypte, invitée par khédive Ismaïl Pacha, mais il pourrait aussi bien sagir de bijouterie fausse, pour théâtre et travestissement.
Pièce inédite.
? Félix Auguste Clément (1826-1888), Fellah jouant du tambourin, huile sur toile. Lyon, musée des Beaux-Arts, inv. X 931.
Parures et demi-parures
Colliers
Boucles et pendants doreilles
Bijoux dimitation et de théâtre
Matière : Métal doré
Sujet iconographique : Texte
Période : XIXe siècle
Claudette Joannis
© Réunion des musées nationaux 2010
© RMN / Thierry Le Mage |
Zoom navigable
Félix Auguste Clément, Fellah jouant du tambourin.
© Lyon, musée des Beaux-Arts / Alain Basset