Claudette Joannis
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La collection Les parures et demi-parures

Les parures et demi-parures


30 juin 2010
Portrait de l’impératrice Joséphine, détail
Pierre-Louis Bouvier, Portrait de l’impératrice Joséphine, détail. Paris, musée du Louvre © RMN / Droits réservés
Marie-Amélie de Bourbon, princesse des Deux-Siciles, reine des Français
Louis Hersent, Marie-Amélie de Bourbon, princesse des Deux-Siciles, reine des Français, détail. Compiègne, musée national du palais de Compiègne © RMN / Michel Urtado
Parure en micromosaïque de l'impératrice Marie-Louise, détail
François-Regnault Nitot, parure en micromosaïque de l'impératrice Marie-Louise : peigne-diadème, collier, pendants d'oreilles, deux bracelets ; détail. Paris, musée du Louvre © RMN / Hervé Lewandowski

Les demi-parures peuvent comporter un collier et un bracelet ou une croix, accompagnés de pendants d’oreilles. Pour les parures complètes, un peigne-diadème, une broche-pendentif et souvent deux bracelets s’y ajoutent. Ces bijoux sont conservés conjointement dans un même écrin.

Ces ensembles inspirés par la mode néoclassique se développent sous le Premier Empire. Il ne reste malheureusement que peu d’exemples des parures en pierres précieuses et en camées de cette période. Celles qui subsistent sont en or et en pierres fines entourées de perles.

Sous la Restauration, les parures sont importantes en volume et en nombre de pièces. Entre 1820 et 1840, elles accompagnent plus particulièrement les tenues de bal et sont très souvent serties de turquoises, d’améthystes ou de citrines. On en trouve également en jais, pour le deuil, et en acier.

Les parures témoignent des grandes avancées techniques réalisées dans le travail de l’or, par exemple la cannetille (ornement à base de fil métallique enroulé en spirale) et le grènetis (ornement formé de petits grains en relief), ainsi que du goût d’une nouvelle classe bourgeoise désireuse de briller en public. Dans la plupart des parures, les bijoux sont à transformation : pendentif ou bracelet se muent en broches, d’une paire de pendants d’oreilles on en fait deux et les peignes se désolidarisent du bandeau qui les surmonte.

Les parures et demi-parures